Francis Vincent, un membre des Ami.e.s des boisés de Granby, a pris l’initiative d’organiser une manifestation pour protéger le boisé entre le mont Sacré-Cœur et l’école primaire St-Bernard. Nous étions une centaine de personnes à participer ce rassemblement. Monsieur Vincent, sachant que la ville a déjà acheté une bonne partie du terrain jouxtant le collège du mont Sacré-Cœur, se dit que ce serait une bonne idée si ces terres pouvaient aussi être achetées par la ville.
Ce pourrait être une belle oasis pour la faune et la flore dans notre ville ; un bel endroit serait par le fait même préservé pour les enfants fréquentant l’école St-Bernard en plus de capter le gaz carbonique des voitures qui passent plus bas, sur la rue Denison. La terre que monsieur Vincent et les citoyens présents souhaitent voir protéger appartient au groupe Développement Terres MIner. Dans quelques années, un projet domiciliaire pourrait s’y voir, mais pour l’instant aucun projet concret n’est sur la table à dessin.
Nous pensons que c’est le bon moment pour agir, ce ne sera pas quand les pelles mécaniques seront là que nous pourrons changer le cours des choses. De voir des gens marcher autour de cette belle foret envoie déjà un message aux différents décideurs. Nous, comme membres des Ami.e.s des boisés de Granby, sommes venus appuyer ce citoyen, Francis Vincent.
Plusieurs groupes de défense de l’environnement se sont joints à cette manifestation. Normand Fleury, président du club d’observation des oiseaux, nous a parlé de l’importance de garder ce boisé pour les oiseaux du sud du Québec. Si ce boisé venait à disparaître, ces oiseaux perdraient un endroit précieux, et il n’en reste pas tant que cela pour y vivre. Ce boisé, s’il disparait, accélérera la disparition des espèces propres au sud du Québec. Clément Roy, membre du CA des Ami.e.s des boisés, dans son discours, nous dit qu’un boisé qui disparait ne peut pas revenir. Il nous demande de préserver ces terres pour les générations futures. Les mères au front nous ont dit avec tout l’amour de leur cœur qu’il importait de nous soulever pour nos enfants.
Deux conseillères municipales, mesdames Rheault et Baudin, étaient présentes pour prendre le pouls de la population. Plus nous serons nombreux, plus la Ville entendra nos revendications quant à la protection de l’environnement. Faisons-nous entendre !