Granby manifeste pour la justice climatique

Le 23 septembre dernier, à Granby, une manifestation pour la justice sociale et climatique a investi les rues. Initiée par le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec, elle voulait promouvoir deux grands objectifs : bannir les énergies fossiles d’ici 2030 et taxer massivement la richesse. Plusieurs manifestations avaient lieu cette même journée dans différentes villes du Québec : L’assomption, Québec, Gatineau, Montréal, pour n’en nommer que quelques-unes.

Plusieurs organisations ont contribué à cette manifestation dans notre ville. Premièrement, du Cégep de Granby, deux professeurs représentant le syndicat des enseignants, un membre du service aux élèves et une étudiante ont pris la parole au parc Victoria où la manifestation a pris fin. Même un de leurs retraités s’est occupé du son pour la musique et les discours. Ensuite, ce fut au tour du regroupement IVA, initiative verte pour l’avenir. C’est un groupe initié par des jeunes de Granby qui se préoccupe en premier lieu de la propreté des berges des cours d’eau, surtout de la rivière Yamaska. En août dernier, IVA a organisé une collecte de déchets le long de ses rives. En compagnie de citoyens, 800 kg de déchets ont été extraits.

Continuons avec les Mères au front. Elles passent à l’action pour protéger l’avenir de nos enfants de la crise climatique. Mentionnons enfin que nous avions parmi les organisateurs une élève de 2e secondaire de l’école l’Envolée, Alice Beaulieu. Cela promet pour l’avenir ! Enfin, les Ami.e.s des boisés de Granby étaient aussi de la partie.

Maintenant, quelques mots sur la manifestation. Le tout a commencé dans le stationnement du cégep de Granby, à 13 h30. Nous avons marché dans les rues de la ville, escortés par la police. L’ambiance était festive, nous étions contents d’être là. Nous avons marché environ trois kilomètres, une participante rythmait nos pas au son d’un tamtam. La manifestation s’est terminée par des discours au parc Victoria. On voulait motiver nos marcheurs à continuer le combat, car notre environnement en a bien besoin.

Au plaisir de vous voir en plus grand nombre l’an prochain. Nous étions un peu plus de 400 personnes à montrer notre mécontentement et notre soif de changement afin d’éviter le plus possible les bouleversements qui arriveront par les changements climatiques.

Lisez le reportage de La Voix de l’Est consacré à la manifestation.

Marche pour sauver le boisé du mont Sacré-Coeur

Marche pour sauver le boisé du mont Sacré-Coeur

Francis Vincent, un membre des Ami.e.s des boisés de Granby, a pris l’initiative d’organiser une manifestation pour protéger le boisé entre le mont Sacré-Cœur et l’école primaire St-Bernard. Nous étions une centaine de personnes à participer ce rassemblement. Monsieur Vincent, sachant que la ville a déjà acheté une bonne partie du terrain jouxtant le collège du mont Sacré-Cœur, se dit que ce serait une bonne idée si ces terres pouvaient aussi être achetées par la ville.

Ce pourrait être une belle oasis pour la faune et la flore dans notre ville ; un bel endroit serait par le fait même préservé pour les enfants fréquentant l’école St-Bernard en plus de capter le gaz carbonique des voitures qui passent plus bas, sur la rue Denison. La terre que monsieur Vincent et les citoyens présents souhaitent voir protéger appartient au groupe Développement Terres MIner. Dans quelques années, un projet domiciliaire pourrait s’y voir, mais pour l’instant aucun projet concret n’est sur la table à dessin.

Nous pensons que c’est le bon moment pour agir, ce ne sera pas quand les pelles mécaniques seront là que nous pourrons changer le cours des choses. De voir des gens marcher autour de cette belle foret envoie déjà un message aux différents décideurs. Nous, comme membres des Ami.e.s des boisés de Granby, sommes venus appuyer ce citoyen, Francis Vincent.

Plusieurs groupes de défense de l’environnement se sont joints à cette manifestation. Normand Fleury, président du club d’observation des oiseaux, nous a parlé de l’importance de garder ce boisé pour les oiseaux du sud du Québec. Si ce boisé venait à disparaître, ces oiseaux perdraient un endroit précieux, et il n’en reste pas tant que cela pour y vivre. Ce boisé, s’il disparait, accélérera la disparition des espèces propres au sud du Québec. Clément Roy, membre du CA des Ami.e.s des boisés, dans son discours, nous dit qu’un boisé qui disparait ne peut pas revenir. Il nous demande de préserver ces terres pour les générations futures. Les mères au front nous ont dit avec tout l’amour de leur cœur qu’il importait de nous soulever pour nos enfants.

Deux conseillères municipales, mesdames Rheault et Baudin, étaient présentes pour prendre le pouls de la population. Plus nous serons nombreux, plus la Ville entendra nos revendications quant à la protection de l’environnement. Faisons-nous entendre !

Lisez le reportage de La Voix de l'Est sur l'événement.

Un premier conseil d’administration pour les Ami.e.s

Le mardi 22 février 2022 – Les Ami.e.s des boisés de Granby ont élu le premier conseil d’administration de leur histoire le 21 février 2022 lors de leur assemblée générale de fondation. La quarantaine de citoyen.nes qui ont pris part à l’événement virtuel ont également adopté un plan d’action pour promouvoir la conservation des derniers milieux naturels dans le périmètre d’urbanisation de la ville de Granby.

Réunis après l’assemblée, les neuf membres du conseil d’administration ont élu Patrick Parent au poste de président. Ils ont aussi choisi Madeleine Gauthier pour occuper le poste de vice-présidente. Jean-Luc Fillion, Clément Roy et Michel Laliberté ont respectivement été nommés aux postes de secrétaire, de trésorier et de responsable des communications de l’organisme sans but lucratif. Les autres administrateurs/trices sont Marie Bourgault, Martine Gendron, David Dupuis et Normand Fleury.

«C’est la poursuite d’une grande aventure pour les Ami.e.s des boisés de Granby. Nos actions auront des répercussions pour les années à venir. À terme, nous travaillerons pour que la ville soit plus verte, plus saine, plus fraîche, plus belle», indique le président de l’organisme Patrick Parent.

Le plan d’action adopté par les membres des Ami.e.s contient plusieurs objectifs :

  1. Améliorer notre connaissance des milieux naturels de Granby ;
  2. Sensibiliser la population à l’importance de sauvegarder ces milieux naturels ;
  3. Amener la ville à revoir ses processus d’acceptation des projets immobiliers et d’aménagement du territoire ;
  4. Favoriser une réglementation interdisant la destruction des milieux humides et permettant l’élargissement des bandes riveraines ;
  5. Réduire les îlots de chaleur en favorisant la plantation d’arbres ;
  6. Organiser des événements grand public pour promouvoir la conservation des milieux naturels.

«La pandémie a démontré l’importance des milieux naturels comme lieux de ressourcement pour plusieurs. Ce sont des réservoirs de biodiversité extraordinaire qu’on doit conserver et protéger. C’est la mission que les Ami.e.s des boisés de Granby se sont donnée. Nous encourageons toutes celles et ceux qui ont à coeur la sauvegarde des boisés et des milieux humides, qui se sentent impuissants devant leur disparition, de se joindre à nous afin que, d’une voix forte et claire, le conseil municipal entende le message des citoyens et puisse agir en conséquence. Ensemble, nous sommes plus forts», a dit M. Parent.

Les Ami.e.s des boisés de Granby vont continuer de collaborer avec les élus municipaux dans le but d’atteindre de conserver des milieux naturels, assure M. Parent.

Notons que François Leduc, un des membres fondateurs des Ami.e.s des boisés de Granby, a décidé de ne pas solliciter de mandat. Il demeure membre de l’organisme et continuera de nous apporter son aide et nous conseiller. «François a une grande expertise sur les enjeux de la conservation des milieux naturels. Il nous a aidés à bien structurer notre organisme. Nous le remercions chaleureusement de son engagement envers la communauté», a commenté M. Parent.

Remerciements au conseil de Granby

Lettre de Jean-Luc Fillion publiée dans La Voix de l’Est du 20 février 2022

Madame la mairesse, l’automne dernier, lors de la campagne électorale, vous rencontriez des citoyens de notre quartier, sur la rue Alfred-Pellan. Je vous écoutais et j’espérais que vous pourriez apporter du changement à la Ville de Granby.

J’ai été agréablement étonné par l’article de La Voix de l’Est du 12 février dernier qui nous annonçait que le terrain, à savoir la vaste zone située au nord-ouest de l’intersection du boulevard Jean-Lapierre et de la rue Cowie, acquis par la Ville en 2020, se verra converti en milieu naturel, du moins pour les deux tiers, et que rien ne serait prévu dans l’immédiat pour y faire du développement dans le dernier tiers. Rappelons-nous que le conseil municipal sortant avait acheté cette terre uniquement pour y attirer des industries.

Ceci me fait voir que vous êtes une personne de parole. Vous annonciez un changement de ton, c’est une bonne façon de le démontrer. Je souhaite ardemment que votre administration et vous-même allez continuer sur cette lancée, parce qu’il y a encore beaucoup de travail à faire pour mieux préserver nos boisés, en particulier dans le périmètre urbain de la ville.

J’en profite aussi pour remercier Madame Catherine Baudin, Madame Geneviève Rheault et Monsieur Paul Goulet, conseillers municipaux, qui ont contribué au succès de cette opération.

Comme membre des Ami.e.s des boisés de Granby, veuillez recevoir, Madame Bourdon, l’expression de mes salutations distinguées.

Jean-Luc Fillion, Granby

Lisez la lettre dans La Voix de l’Est

Assemblée générale de fondation des Ami.e.s le 21 février 2022

L’assemblée générale de fondation des Ami.e.s des boisés de Granby aura lieu le lundi 21 février 2022, à 19h30. L’événement, qui permettra de créer officiellement l’organisme à but non lucratif dédié à la conservation des derniers milieux naturels dans le périmètre d’urbanisation à Granby, se déroulera sur la plateforme Zoom.

Les citoyen.nes intéressé.e.s à devenir membres des Ami.e.s peuvent le faire en se procurant une carte sur notre site internet au www.sauvonsboisesdegranby.org au coût de 10 $. Ils pourront alors prendre part à l’assemblée générale. Ils peuvent aussi faire un don à l’organisme. Les revenus amassés serviront à organiser des activités de sensibilisation auprès de la population sur l’importance de protéger les derniers milieux naturels de la municipalité.

Lors de l’assemblée générale de fondation, les participants auront le chance d’entendre une conférence sur les outils disponibles pour aider les propriétaires de milieux naturels à les protéger. La conférencière invitée sera Martine Ruel, directrice des opérations et de l’intendance chez Corridor appalachien.

«En se regroupant, non seulement les citoyennes et les citoyens allient leurs forces, leurs connaissances et leurs ressources, ils présentent aussi un message clair et fort au conseil municipal que la population a cette cause à cœur», soutient Madeleine Gauthier, porte-parole des Ami.e.s.

Tous les détails de l’assemblée générale des Ami.e.s, notamment comment y participer, sont disponibles sur le site Internet au www.sauvonsboisesdegranby.org. Les citoyen.nes peuvent aussi nous écrire à sauvonsboisesdegranby@gmail.com pour poser des questions.